Liberté de vie (libre)

Assise en pleins milieu du couloir, Airi regardait les jeunes de sont âges et les plus vieux passer devant elle sans sourcier. Quelques uns la dévisageait, car être assis là n'était pas très approprié, mais au fond d'elle même, tous c'est regards déplacés ne la dérangeait aucunement, elle les regardait simplement avec sa petite moue habituelle, dont la plupart trouvait ça mignon.

Chaque fois qu'un élève regardait bizarrement Airi, Bou montrait discrètement ses crocs malgré que la jeune fille le lui ait interdit. Son agressivité lui valait souvent un regard réprobateur de la japonaise. Souvent elle lui disait qu'elle était plutôt contente qu'il soit un Loup et non un Dragon, car son tempérament était désastreux quand il s'emportait pour un rien.

La main qui caressait doucement le dos de Bou s'arrêta net, puis la voix de Airi se fit entendre:

- Combien de fois faudra t'il que je te le répète, ne montre pas ton mauvais caractère!

Bou la regarda avec des yeux piteux, mais la jeune fille n'était pas dupe, elle savait très bien qu'il faisait cela pour éviter le sermon habituel.

- Je suis désolé.

Airi soupira de découragement, elle savait plus que tout qu'elle perdait son temps à essayer de lui enlever ses mauvaises habitudes.

Airi leva un regard glaciale à celle qui venait de lui parler de cette manière, elle détestait les gens qui se pensait les meilleurs et au dessus de tout.

- Je ne dérange personne à cet endroit.

Puis elle regarda la petite belette en lui souriant gentillement.

- Moi c'est Airi et lui Bou.

La jeune fille remarqua que la petite belette avait peur de Bou, puisque encore il sortait les crocs, mais il regardait surtout Faylie. Airi lui donna une petite tape sur la tête.

- Il ne te fera rien Kina, il a mauvais caractère et très agressif, mais tant que je ne donne pas l'ordre d'attaquer il ne te fera rien.


Bou regardait fixement la jeune femme, dans son fort interieur, son instint lui disait de ne pas lui faire confiance, mais tant que Airi n'était pas en danger il ne ferait rien.

La japonaise s'adressa d'une voix sec à la jeune femme:

- Si vous voulez passer, à se que je sache je ne prend pas toute la place!

Quand elle entendit la cloche, Airi ouvrit de grand yeux.

- C'est pas vrai!!!

Elle vit la jeune femme partir, elle doutait bien qu'elle riait de son malheur. Rapidement elle prit son sac, se leva, évitant de se faire piétiner ou retrer dedans.

- Allez vite Bou! Il faut que j'aille chercher mes choses!

Elle courut le plus vite qu'elle pu, pris ses choses, en oubliant son cahier. Quelques secondes avant que la deuxième cloche sonne, elle rentra dans la classe. Quelqu'un chuchotait ou riait.

Elle alla s'asseoir à sa place, Bou se coucha à ses pieds puis regarda le proffesseur. Elle chuchota tout bas quand elle la vit:

- C'est pas vrai.... pas elle...

(Suite dans une classe?)